La propriétaire de ce multimarque n’a pas son pareil pour mettre en scène ses coups de cœur fashion. Normal pour une diplômée en design de la prestigieuse école new-yorkaise Parsons ! Elle s’est donné pour mission de faire connaître les labels locaux à surveiller de près, comme 360 Cashmere pour ses pulls ultra doux, Amo, la marque de denim de Kelly Urban et Misty Zollars, ou encore A Fine Line, la ligne de streetwear d’Alisia Leibel. Rien que du made in Los Angeles ! 1618-1/2 Silver Lake Boulevard, lakeboutique.com.
Des références dès le lobby avec des œuvres d’art qui attestent du riche passé de l’établissement (propriété du groupe italien Starhotels), un emplacement de rêve aux pieds des marches de la Piazza di Spagna, et une atmosphère intime digne d’un club anglais justement, font de cet hôtel de luxe une référence depuis 1845 ! On aime les 88 chambres uniques où se mêlent antiquités et belles étoffes : têtes de lit capitonnées, rideaux de soie et meubles marquetés, pour une immersion dans l’histoire. Le plus : les suites du quatrième étage, récemment rénovées, qui adoptent une apparence plus contemporaine et la terrasse du restaurant Café Romano où la vue sur la cité éternelle est irréelle.
Hotel d’Inghilterra, Via Bocca di Leone 14, starhotelscollezione.com
L’Hôtel Ace Downtown LA a ouvert ses portes en 2014 dans le célèbre immeuble de la United Artists érigé en 1927. Cet emblème du centre de Los Angeles a été construit pour fournir au studio de cinéma indépendant des locaux et un théâtre. Le théâtre et la tour s’élèvent en hommage à un groupe d’artistes américains d’avant-garde qui, seuls, se sont fait une place, motivé par le besoin de contrôler leur création. Le théâtre, véritable temple des arts, témoigne du goût prononcé de Mary Pickford, co-fondatrice de United Artists, pour les détails ornementaux et les flèches en pierre des châteaux et cathédrales espagnols. Du gothique à l’état pur ! A partir de 200€ la nuit. 929 South Broadway 90015, acehotel.com/losangeles.
A une bonne demi-heure d’hydroglisseur de Naples, l’île a conservé un charme très Riviera des sixties. Après une baignade sur la plage de Marina Riccola, face au rocher des Sirènes, on se désaltère tout d’abord d’un granité au citron à la terrasse du bar Tiberio (Piazza Umberto I). Pour un look total Capri, visite obligatoire à la boutique Livio de Simone-La Parisienne pour dénicher le pantalon cigarette blanc de Jackie Onassis à assortir à un top aux imprimés très pop. Piazza Umberto I, 7, laparisiennecapri.it
Vanessa Scoffier, la propriétaire, est une esthète qui voue un culte au Café de Flore, ce haut lieu de l’existentialisme à jamais mythique. Une époque après laquelle elle court au long de ses escapades de chineuse invétérée et qu’elle retranscrit à merveille dans des chambres au charme rétro. A deux pas du quartier latin sur cette rive gauche qui fait toujours autant rêver. Dès 95€ la nuit. 9 Rue des Gobelins, hotelhenriette.com.
Sur Long Street, une néo-auberge de jeunesse avec cantine chic, terrasse verdoyante, chambres contemporaines, dortoir tout aussi design… Et un emplacement stratégique, entre boutiques tendances et édifices coloniaux. À partir de 25€ la nuit.
A peine ouvert que c’est déjà le carton plein pour cet hôtel trendy installé dans un ancien entrepôt de downtown. Ses atouts : un lobby qui sert de galerie d’art où s’exposent les artistes néo-orléanais du collectif Where Y’Art, un restaurant Compere Lapin où la cuisinière Nina Compton excelle dans la food fusion aux influences caribéennes et surtout 167 chambres aux murs de briques, à fond dans la tendance industrielle, meublées de buffets sixties et de bureaux d’usine en métal. A partir de 80 € la nuit.
Johnny Wujek et Kaitlyn Ham, les décorateurs inspirés de cette suite ébouriffante
A la veille de s’offrir une escapade à Londres, c’est toujours le même dilemme. Pour l’hébergement, on hésite entre les deux tendances déco du moment : le style scandinave chic ou l’opulence barockn’roll… Mais grâce Curtain Hotel dans l’East End, la solution est toute trouvée avec une suite éphémère au concept inédit qui allie décor minimaliste signé par la fashionista adepte de la sobriété, Kaitlyn Ham, et mise en scène maximaliste de l’excentrique Johnny Wujek, le styliste de Katy Perry et Mariah Carey . Une idée née d’un partenariat entre ce 5 étoiles en vogue et le site de réservation en ligne hotels.com. A peine débarqué de l’Eurostar, direction Shoreditch, l’épicentre créatif de la capitale britannique, pour vivre cette expérience hors norme. Dès le lobby, le voyageur découvre ravi que cet hôtel (avec piscine sur le toit !) de 120 chambres est aussi l’un de ces clubs de membres privés très élitistes qui envahissent en ce moment Londres. Parfait pour socialiser ! Une fois installé dans cette suite unique, on reste sans voix. Dans la partie salon, l’exubérance est de mise avec, du sofa au papier peint, une débauche de couleurs et d’imprimés, sans oublier les objets en tout genre, les plantes vertes et les luminaires en laiton. Mais de l’autre côté de l’espace, en parfaite opposition, place à l’épure avec du blanc et des tons taupe. Un petit bureau, une chaise longue en cuir blanc et un plaid en fourrure suffisent pour un look qui va à l’essentiel. Quant au lit qui fait la jonction entre les deux ambiances, il joue les trompe-l’œil avec ses draps immaculés sur un pan et bariolés de l’autre. Un choc esthétique « moitié moitié » saisissant…
La Suite « So Extra v So Chic » au Curtain London Hotel (thecurtain.com) est disponible à la réservation en exclusivité sur Hotels.com jusqu’au 29 octobre 2019, à partir de 275 euros la nuit.
Le salon extravagant « So extra » imaginé par le styliste Johnny WujekC’est la fashionista Kaitlyn Ham, qui a conçu la partie « So chic »
Dans ce bijou d’hôtel du quartier village de Marylebone, les adorateurs du créateur arlésien Christian Lacroix vont être comblés ! Le voyageur y retrouve avec bonheur tous les codes de la Maison Christian Lacroix, déambulant avec délectation, dans des intérieurs au style baroque unique. Motifs jungle ou animalier, matières précieuses et teintes acidulées se déploient à travers un mélange très réussi de papiers peints, de coussins, de tapis et de linges de lit dans des suites où l’excentricité est de mise. Mais au restaurant-bar de l’hôtel, le Reform Social & grill, changement de décor et place à une atmosphère feutrée très british pour l’incontournable Tea time ou un cocktail sophistiqué. La découverte des environs se poursuivra sur le même ton avec la visite de la Wallace collection, à deux pas de là, un petit musée qui renferme quelques pépites du XVIIe siècle comme une série de toiles de Nicolas Poussin. (Hertford House, Manchester Square, wallacecollection.org). À partir de 190 la nuit.
Dans le quartier de Castellammare, le palazzo où l’auteur du Guépard, Giuseppe Tomasi, – la fierté de Palerme ! -, a vu le jour, abrite aujourd’hui un studio d’enregistrement et des chambres épurées où des musiciens viennent chercher l’inspiration. Donato Di Trapani, Francesco Vitaliti, Oriana Guarino, Maddalena Inglese et Fabio Rizzo, les cinq copains à la tête de cette maison d’hôtes hyper créative viennent d’ailleurs de créer leur propre label musical. Le soir, ils organisent aussi des concerts qui permettent de faire plus ample connaissance avec les artistes résidents. Dès 65 euros la nuit.